L'église
sur la
montagne

N° 27 - décembre 2000 à février 2001

Eglise Réformée Arve Mont-Blanc

24 passage du temple - 74400 Chamonix - Pasteur J. Cottin

Tél.Fax: 04 50 92 09 89. e-mail : jb.Cottin@wanadoo.fr

Site internet: http://www.citeweb.net/erva

Editorial : Lire la Bible de manière religieuse

La période traditionnellement plus religieuse de l'Avent dans laquelle nous entrons me permet d'aborder sans détour la question d'une lecture croyante des Ecritures. J'aborde également ce thème en une sorte de complément au dernier éditorial de notre bulletin, qui s'intitulait «Lire la Bible de manière non religieuse».

Mais avant d'aborder cette question, qu'il me soit permis de faire une remarque générale. On est parfois surpris de voir et d'entendre dans nos Eglises des personnes qui ont envie de parler de tout, sauf de la foi. Qui s'intéressent à une quantité de choses, mais surtout pas à ce qui est finalement notre seule raison d'être : le Christ des Evangiles. Nous côtoyons des personnes très instruites, qui lisent quantité de livres, mais qui n'ouvrent jamais la Bible. Des protestants de choc, mais qui ne vont jamais au culte. Quand on demande à certains quels thèmes religieux ils aimeraient étudier, on aboutit à une liste de thèmes variés, mais qui évite les sujets bibliques. Le bouddhisme tibétain ou «les spiritualités» (des authentiques au plus farfelues) intéressent plus que la foi chrétienne. Tout cela correspond à l'air du temps, au Zeitgeist, comme disent les allemands. Mais prenons toutefois garde de ne pas scier la branche sur laquelle nous sommes assis : si nous ne continuons plus à lire la Bible, à scruter avec amour les Ecritures, à annoncer la Parole, à accueillir le Christ dans les plus petits d'entre nos frères et nos soeurs, nous risquons de ne plus être l'Eglise de Jésus-Christ. Nous ne serons qu'une coquille vide, une institution morte.

Il nous faut donc lire la Bible, et la lire de manière croyante. Pourquoi ? Je vous donne trois raisons principales :

1. - Parce que la Bible elle-même est un livre religieux. La Bible n'est pas d'abord un livre d'histoire, une collection de poèmes, des sentences morales. Elle est une collection de livres disparates, et dont le seul point commun et qu'ils sont des témoignages de croyants, de différents lieux et différentes époques. Des croyants qui ont tous fait une rencontre avec le Dieu vivant. Le Dieu des Pères, le Dieu d'Israël, le Dieu de Jésus-Christ. Lire religieusement la Bible est une manière de se mettre à l'écoute de ces hommes et ces femmes d'autrefois, qui nous disent que leur vie a changé à partir du moment où ils ont fait cette rencontre avec Dieu. Et si nous nous mettons à leur écoute, c'est que nous pensons que la spiritualité s'inscrit dans une histoire, l'histoire des grands témoins de la foi. Si nous lisons autrement la Bible (comme un livre d'histoire, ou comme un livre poétique), nous risquons de passer à côté de l'essentiel. Nous risquons de trahir son message qui est un message de foi.

2. - Parce que nous sommes croyants. La foi, la découverte que Dieu est «mon» Dieu, celui qui m'a appelé à Lui en même temps qu'à la vie, ne s'est pas arrêtée aux seuls témoins bibliques. Si nous sommes croyants, c'est bien que d'autres l'ont été avant nous et nous ont transmis cette foi. Mais cette foi, elle doit se nourrir. Elle doit s'approfondir toujours. Que serait un sportif qui ne s'entraînerait jamais ? Un musicien qui ne jouerait d'aucun instrument ? Si nous nous disons croyants, alors nous ne pouvons pas échapper à l'exigence de confronter notre foi à ce qui l'a fait naître, à ce qui la fait vivre : l'Evangile. Beaucoup répondront sans doute qu'ils ne savent pas très bien s'ils sont croyants. Raison de plus alors, de se confronter à la Bible. Car ces textes de la Bible accueillent la foi comme le doute, les certitudes comme les interrogations, les convictions comme les questionnements. La Bible est là pour tous ceux qui cherchent, qui s'interrogent, tant il est vrai qu'il n'y a pas de foi sans doute, de lumière sans ombre, d'affirmation sans questionnement.

3. - Parce que nous voulons mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons. Il y a là un paradoxe : pour mieux comprendre notre monde actuel, nous lisons des textes vieux de plusieurs millénaires. Cela semble absurde, et pourtant c'est vrai, car c'est le pari de la foi : ces paroles d'hier ne sont justement pas que des paroles d'hier. Elles sont aussi des paroles pour aujourd'hui et même pour demain. Des paroles qui éclairent mon présent et qui donnent une direction à mon avenir. L'étude de la Bible m'aide à être plus accueillant et plus ouvert ; je peux aborder les grandes questions de notre monde avec sérénité et assurance, et non avec peur et agressivité. Je peux mieux comprendre les autres parce que je sais que Dieu me comprend.

Je me rends compte qu'en écrivant ces lignes, je suis passé insensiblement du «nous» au «moi». Mais c'est normal, quand on parle de la Bible. La Bible n'est pas un livre neutre, une littérature anonyme ; elle est le livre de tous les chrétiens, mais elle est d'abord «mon» livre, celui qui me donne la joie de vivre, la certitude de la foi, le témoignage d'une espérance qui n'est pas vaine. Mon voeux pour ce temps de l'Avent 2000 est qu'il en soit ainsi pour chacun de nous ! Nous pourrons alors mieux vivre la naissance de Jésus comme un signe de re-naissance de notre foi.

Pasteur Jérôme Cottin

Nous avons vécu récemment

De grands moments depuis cette rentrée 2000. J'énumère au hasard : La reconnaissance liturgique du ministère du conseil presbytéral lors de la journée de rentrée, le dimanche 10 septembre à Cluses, en présence du pasteur Daniel Jouve, président du Conseil régional de la région Centre-Alpes-Rhône. La rencontre avec le Président de la Fédération Protestante de France, le pasteur J.-A. de Clermont à Cluses ; une magnifique journée de partage avec quelques membres de l'Eglise du Réveil et avec la communauté réformée évangélique indépendante de Cluses (merci au pasteur Willy Lehnherr pour son travail d'organisation et de rassemblement). L'accueil de nouvelles familles anglaises et l'instauration d'une Sunday School à Chamonix. Une visite au Centre oecuménique à Genève (Conseil oecuménique des Eglises ; Alliance réformée mondiale ; Fédération luthérienne mondiale). Des études bibliques bien suivies sur les Psaumes.... Un culte anglais le 19 novembre à Chamonix, pendant que d'autres manifestaient leur solidarité avec l'Eglise de Savoie (qui n'a qu'un pasteur sur deux cette année), en allant au culte à Albertville (Savoie) et en l'animant ce jour-là.

Deux informations pour finir ce rapide tour d'horizon de la vie de notre Eglise :

- Bienvenue à la famille PELISSIER, de Scionzier, qui a pris contact avec nous. Marie-Anne Pélissier anime une petite école biblique chez elle à domicile. Pour ceux qui seraient intéressés et qui habitent la région de Cluses, vous pouvez prendre contact avec elle au : 04 50 89 70 52.

- Jean-Nicolas BAZIN, notre trésorier adjoint, co-rédacteur de l'Eglise sur la Montagne, responsable de notre site internet, a quitté IBM Genève où il travaillait comme ingénieur informaticien. Depuis le 1er septembre, il a pris une nouvelle responsabilité professionnelle au Conseil Oecuménique des Eglises à Genève, où il aura la charge de développer l'utilisation de l'informatique comme outil au service des relations entre les églises. Nous souhaitons bonne chance à Jean-Nicolas pour ce nouveau travail qui correspond aussi à un approfondissement de son engagement de chrétien !

Notre communauté à Chamonix s'ouvre aux anglophones

C'est l'événement marquant de cette rentrée 2000 : l'arrivée dans la vallée de Chamonix de familles enthousiastes et dynamiques, désirant donner une éducation religieuse à leurs enfants, et qui ont toutes en commun d'être anglophones. Nous comptions déjà quelques anglophones actifs au sein de notre communauté : Gail MACDONALD (Argentière), Aurora STERLING Chamonix), Angus et Fiona MAKASKILL et leurs filles (Bristol/Chamonix). D'autres familles anglophones les ont rejoint : bienvenue donc aux familles ZALESKI, EDWARDS, GREGG, COOPER, ENSOL (Chamonix), PIERCE-JONES (les Houches). Vous le voyez, cela fait un certain nombre d'anglophones (notre communauté renoue avec ses origines historiques !). Nous avons donc mis sur pied une école biblique / Sunday School bilingue franco-anglaise, qui aura lieu tous les 15 jours à Chamonix à 10h le dimanche matin. Merci à Kathy GREGG (04 50 53 64 69) d'avoir pris en main cette responsabilité, à peine arrivée à Chamonix. Par ailleurs, il y aura à partir de Noël, un certain nombre de cultes supplémentaires à Chamonix qui auront lieu en anglais (English Service, ou Worship), sous la responsabilité de Gail Mc Donald. Enfin, nous inaugurons une nouvelles rubrique dans notre bulletin : quelques nouvelles en langue anglaise seront transmises à nos amis anglophones. Vous le voyez, il ne s'agit pas de bâtir une deuxième église protestante anglophone à Chamonix, mais de diversifier notre Eglise, pour qu'elle puisse répondre le mieux possible à toutes les sensibilités, à toutes les attentes, à une culture anglo-saxone fortement présente dans le haut de notre vallée.

School on Sunday

The Eglise Reformee in Chamonix now has a regular Sunday School for all children between the ages of 3 and 10. Older children are more than welcome to come along and assist with the singing and activities. The Sunday School, which is held bi-monthly, has now reached 14 and is almost half and half Francophone and Anglophone. Most of the Anglophones do speak French, but there is a separate story and discussion session for those who are newly arrived and are still learning the language. We hope to be fully integrated by Easter.

We have been studying the story of Moses and the Exodus from Egypt and the children have been learning some songs and getting to know each other. The theme will be carried on into Christmas with a study of Moses and Jesus and the children will also be doing a joint presentation in the church at Cluses with the children from the other Sunday schools in the Parish.

This has been a wonderful opportunity to provide the children of the church with an education in biblical teaching which is appropriate to their level of learning. They have responded with enthusiasm and are all learning to pray and read the bible together as they should. Some of the children already have a great knowledge of the bible and this has been very helpful for those children ( including my own!) who are not familiar with bible stories. Some of the discussions we have had about how God works in our lives have been very interesting and profound for the 7-9 year olds who form the majority of the class.

I have been grateful for the help of other parents from the church who have stayed to read in French to the children when we have split up into language groups. It saves a lot of boredom and repetition in the sessions and gives more time for activities. Please pray that the Lord will bless this particular work in our church and that our children will grow in the knowledge and love of God as they learn more of His work in our lives and His purpose for his people. 

Cathie Gregg

English-French service

The Protestant Church of France in Chamonix holds only once a month out of season. To offer more opportunities for worship, and accomodate the English speaking community here, we propose to hold an English - French service, in 'le temple', again once a month, plus every Sunday during the season. This means that there will be opportunity to attend worship at least twice a month.

These services will be in English AND in French; we live in community with each other and it is important that we worship 'in community'.

The service will commence regularely after Christmas, but the first will take place on 19th November, at 10am . We hope to see you there. 

Gail Mc Donald

Le nouveau Conseil presbytéral que vous avez élu

Ce nouveau conseil (dont la moitié des membres doit être élu tous les trois ans pour une période de six ans), a une lourde responsabilité, puisque c'est à lui d'organiser et d'animer notre Eglise locale, en stricte relation avec le pasteur.

Mais c'est aussi au Conseil presbytéral qu'incombe la lourde tâche de chercher et de trouver un nouveau pasteur, en relation avec le Conseil régional, comme ce sera prochainement le cas pour notre Eglise. Nous vous demandons de tout faire pour aider ces hommes et ces femmes dans leurs responsabilités (qu'ils assurent évidemment bénévolement), de les seconder (l'Eglise est celle de tous les baptisés) et de prier pour leur ministère collégial.

Sur la photo ci dessus, nous vous présentons notre nouveau conseil, ainsi que les tâches plus spécifiques dont ils ont la charge. De gauche à droite : Claudie KLOPFENSTEIN (secteur de Cluses ; aumonière de la prison de Bonneville), Gaettan VANTREPOTTE (trésorier) ;

Raymond HELLER (Vice-président ; secteur de Bonneville ; chargé des relations oecuménique pour notre Consistoire) ; Jean-Louis KIENTZ (secrétaire-archiviste ; co-responsable de «Eglise sur la Montagne»; secteur de St-Gervais) ; Jean-Pierre DELSIRIE (secteur de Chamonix ; membre du Conseil régional) ; Chantal CHAMBET (secteur de Megève ; abonnements Réveil); Suzanne MEINDRE (secteur de Sallanches ; groupe Cimade ; déléguée au Consistoire) ; Jérôme COTTIN (pasteur) ; Jean-Paul TOUSSAINT (président) ; Henri HENNUYER (secteur de la Roche-sur-Foron). Trois conseillers élus manquent sur notre photo : Lilette RECEVEAU (secteur de Chamonix) ; Jean-Nicolas BAZIN (trésorier-adjoint ; co-responsable de «Eglise sur la Montagne» et du site internet) ; Anneke GRAAFLAND (secteur de St-Gervais).

A l'occasion de la reconnaissance liturgique du ministère du nouveau Conseil presbytéral, nous avons reçu un sympathique message, plein d'encouragement, du Conseil presbytéral de notre paroisse soeur de Pfullingen.

Méditation en image : le Noël de Lucas CRANACH (1521)

L'an passé, nous avions médité sur la Nativité à partir d'une gravure sur bois de Dürer, sans doute le plus grand artiste allemand du XVI e siècle, proche des idées de la Réforme. C'est donc tout naturellement que nous méditons cette année sur l'autre grand peintre de la Réforme luthérienne, Lucas Cranach (l'Ancien). 

Contrairement à Dürer qui n'a adopté la Réforme que de loin, Lucas Cranach était un proche de Luther. Il partageait ses idées novatrices et réformatrices ; ils habitaient tous les deux la même rue à Wittenberg et étaient unis par de profonds liens d'amitié. Du reste cette gravure est une oeuvre commune, puisqu'elle est tirée d'un ouvrage écrit par Luther et illustré par Cranach qui s'appelle La Passion du Christ et de l'antichrist, ouvrage édité simultanément en latin (Antitesis figurata vitae Christi et Antichristi ) et en allemand (Passional Christi und Antichristi ).

En regardant la gravure, on a l'impression qu'il s'agit d'une paisible représentation de la nativité : tout y est, dans un décor simple et modeste : Jésus emmailloté sur la crèche, l'âne et le boeuf (absents dans les Evangiles !), l'étable avec un mur en ruine, Joseph et Marie agenouillés devant l'enfant. Au loin, on devine un ange dans le ciel et des bergers avec leurs troupeaux. Rien de plus. Pas de foule accourant, pas de rois mages, pas de présents, par d'anges musiciens. Cranach, comme avant lui Dürer, veut revenir à une simplicité de traits et de lignes, dans l'esprit de la simplicité du texte des Evangiles. C'est une manière de traduire l'esprit de la Réforme dans l'image gravée.

Mais ne nous trompons pas. Cette image de la nativité est aussi une image polémique, qui veut montrer à l'Eglise romaine qu'elle se trompe de chemin quand elle privilégie la richesse, la puissance, la forme armée et le pouvoir terrestre.

En regard de cette nativité se trouve une autre gravure (que nous n'avons pas montrée), et qui montre, en antithèse (d'où le titre de l'ouvrage), tout ce à quoi la Nativité s'oppose : on voit sur cette autre gravure, sur cette image négative, inversée de la Nativité, l'empereur à la tête de son armée, en train de faire le siège d'une ville (Bethléem ? ). Le sens de ces deux images qui s'opposent est clair : la naissance de Jésus signifie l'instauration de nouveaux rapports humains fondés sur la faiblesse de la foi, l'accueil de l'autre et la paix ; tandis qu'à l'inverse le pouvoir politique et humain et la force guerrière vont à l'encontre de la spiritualité de Noël.

En cet hiver 2000, où à Nazareth précisément nous sommes au bord d'un conflit armé entre deux peuples qui se détestent et cherchent à se détruire mutuellement, la gravure double de Cranach n'en prend que plus de force. Elle est, hélas, d'une criante actualité. L'ennemi d'aujourd'hui n'est plus l'empereur ni le Pape, comme du temps de Luther et Cranach. Les ennemis d'aujourd'hui, ceux qui trahissent le sens de Noël, ce sont les fanatiques de tous bord qui croient au pouvoir des armes. Avec Cranach et surtout avec la Bible, nous redisons notre confiance dans le fait que la naissance de Jésus est le seul signe de paix possible, au Moyen Orient comme ailleurs. Parce que la naissance de Jésus signifie la naissance de l'autre en mon coeur. Naissance de l'autre en mon coeur, que cet autre soit humain ou divin, que cette autre soit noir, blanc ou jaune, que cet autre soit chrétien, juif ou musulman, que cet autre soit européen, africain ou asiatique, que cet autre soit occidental ou oriental, homme ou femme. C'est autre qui naît en moi, il actualise Jésus qui naît parmi nous. 

Jérôme COTTIN

A venir

Mot du trésorier

Lorsqu'un automobiliste voit clignoter sur son tableau de bord l'image de la "pompe", il sait qu'il roule sur la petite réserve et qu'il lui faudra compléter sans tarder, dès la prochaine station service, son niveau de carburant s'il entend poursuivre son voyage jusqu'à son terme.

En ce mois de novembre, voilà que notre église locale, dont la trésorerie n'a pas été mauvaise jusqu'à la fin de l'été, se trouve maintenant, au plan des finances, dans la situation de cet automobiliste, c'est à dire en pénurie depuis octobre.

Beaucoup d'offrandes sont parvenues, parfois même plus importantes qu'au cours des années passées : que les donatrices et donateurs soient vivement remerciés pour la ponctualité, et la fidélité dont ils ont ainsi fait témoignage.

Mais nombreux sont encore celles et ceux d'entre nous qui, attendant peut-être la fin d'année, ne se sont pas encore manifeste or c'est maintenant que l'église locale a besoin de vos dons.

Car c'est tous ensemble et chacun selon ce qu'il a reçu que nous pouvons apporter à notre église les moyens de poursuivre sa mission d'ici le 31 décembre 2000.

En pratique, voici comment procéder:

1 - Libeller les chèques postaux ou bancaires à l'ordre de : "Eglise réformée Arve Mont-Blanc" ou abrégé "E.R.A.M.B."

2 - Expédier sous enveloppe à l'adresse :

Nous vous en remercions vivement.

Vient de paraître

Henry Mottu, Jérôme Cottin, Didier Halter et Félix Moser (éd.),

Confessions de foi réformées contemporaines, Genève, Labor et Fides, 2000, 360 pages. 150 FF / 38 CHF .

Cet ouvrage, fruit de plusieurs années de recherche universitaire, réunit les confessions de foi réformées les plus marquantes du XX e siècles, écrites et dites par les Eglises protestantes sur les cinq continents. Ces confessions de foi montrent que le protestantisme réformé a été en certains lieux à la pointe de la lutte contre l'injustice et l'exploitation humaine, au nom de sa foi au Dieu de la Bible. C'est le cas par exemple en Afrique du Sud (lutte contre l'apartheid), en Amérique latine (lutte contre les dictatures militaires) en Sicile (lutte contre la mafia) ou en Irlande du Nord (pour une paix civile et religieuse). Il s'agit de montrer que parfois, le fait de confesser clairement sa foi en Dieu peut contribuer à faire changer une situation injuste et créer un monde meilleur. Des textes individuels de personnalités marquantes et de chrétiens militants ont aussi été rassemblés dans cet ouvrage (Niemöller, Dietrich Bonhoeffer, Martin Luther King etc)

Si cette question vous intéresse, vous pouvez commander cet ouvrage en librairie ou auprès de votre pasteur, qui est l'un des auteurs éditeurs.

Réflexion-partage

Notre groupe informel de rencontre et de discussion a repris, avec déjà deux rencontres durant les mois passés. Il est ouvert à toute personne jeune d'esprit, et qui voudrait échanger très librement avec d'autres autour de questions de foi, de culture religieuse, de société. Un tour de table nous a permis d'élaborer les principaux sujets qui seront abordés au cours de cette année : les grandes religions mondiales (les monothéistes et les autres) ; Y a-t-il une vérité chrétienne ? Les chrétiens et le libéralisme économique. Y a-t-il une spiritualité universelle ? La soirée, qui se déroule en alternance une fois à Chamonix (au presbytère) et une fois chez les Barale (à Marignier) débute par un repas buffet composé de ce que chacun a apporté.

Vous êtes invités à vous joindre spontanément aux réunions prévues.

Si vous souhaitez recevoir une invitation régulière vous pouvez vous signaler auprès de Alain et Christine BARALE (04 50 34 08 22).

Nos joies et nos peines

Peu de baptêmes et peu d'enterrements ces derniers mois dans notre Eglise, par compte des naissances et mariages chez les uns, des soucis de santé chez les autres.

Nous pensons bien aux familles BREULL et JONG (Bonneville), qui sont en soucis pour la santé de l'un des leurs.

Nous avons appris avec joie la naissance du premier petit-fils de Chantal CHAMBET (Megève), au foyer de François et Irina qui habitent maintenant à Toulon. Mauranne RODET, dont les parents ont déménagé récemment de Cluses à Brison est née le 20 juillet. Nos amis lyonnais, mais souvent chamoniard, Olivier et Marie-Jo MARTIN, nous ont fait part du mariage de leur fils Clément, avec Idalie, le 14 octobre.

M et Mme SCHMID (Sallanches) sont d'une extrême discrétion : ils n'ont pas voulu ameuter toute la paroisse à l'occasion de l'anniversaire de leur 60 ans de mariage, au mois de septembre, et se sont contentés d'une petite fête avec un temps de méditation au temple du plateau d'Assy présidé par le pasteur Dartigue. Cela ne nous empêche toutefois pas de nous associer à leur joie, et de demander au Seigneur de bénir leur couple pour aujourd'hui et pour demain, comme Il a su si bien le faire jusqu'à présent.

Deux décès ont eu lieu dans la vallée au mois de septembre : Mme DEMOZAY (le Grand Bornand), et M. NENON (Lyon /Chamonix). Nous pensons bien à leurs familles.

Nous demandons que Dieu bénisse les uns et les autres, ceux qui sont dans la joie comme ceux qui sont dans la peine.

Réveil

N'oubliez pas de renouveler votre abonnement à notre journal régional Réveil (et pourquoi pas vous abonner si vous ne l'êtes pas déjà). Pour ceci envoyer un chèque de 164 Francs à Chantal Chambet 1785 rte. du Jaillet 74120 Megève.

Site internet

Notre site Internet se porte bien (http://www.citeweb.net/erva), il est régulièrement mis à jour. Le journal régional Réveil de novembre nous cite d'ailleurs en bien. A notre déception, nous avons découvert que notre hébergeur insère un bandeau publicitaire (alors que jusqu'à présent c'était le dernier à résister). Cela vous semble-t-il gênant ou pas ? Faites-y un petit tour et bien-sûr faites nous des critiques et suggestions pour l'améliorer.

Autre sites intéressants de la région :

eglise-reformee-car.org notre région
reveil-publication.com édition réveil
www.protestants.ch nos voisins de Suisse

Les femmes et les hommes de notre paroisse

Chantal Chambet a 55 ans, elle est mariée à James, retraité de la Marine Nationale et de la DDE. Ils ont eu deux enfants : François 25 ans marié et papa d'Anthony depuis le 4 octobre 2000, marin d'Etat à Toulon; Claire 23 ans termine ses études d'assistante sociale à Lyon.

Elle est installée depuis 18 ans à Megève d'où son mari est originaire. Ancienne infirmière aide anesthésiste en retraite du service de santé des armées, elle a arrêté son activité professionnelle pour élever ses enfants.

Engagée dans la paroisse de l'Eglise Réformée Arve Mont-Blanc depuis 1983, membre du conseil presbytéral depuis 12 ans, elle commencé à animer une petite école biblique sur Megève, réorganisé les études bibliques pour adultes, pris en charge les visites aux familles du secteur et l'accueil aux cultes, participé avec d'autres paroissiens à l'entretien du petit temple (toît et carrelage). Elle a suivi les cycles de formation à la prédication organisés par le pasteur Jérôme Cottin.

Elle cherche à faire le lien entre la paroisse et les familles du secteur de Megève et auprès des résidents secondaires ainsi qu'auprès de quelques personnes très âgées.

Elle est responsable des abonnements au journal Réveil et recueille les timbres pour le DEFAP.

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Joyeux Noël et 
Bonne Année à Tous !